L’indique son nom, c’est l’empreinte du temps !
Essaiment les visions blanches du non-dit,
Miroirs de mes défaites successives
Plus malin que je ne pensais, l’interdit
Renversait chaque fois mes tentatives.
En moi cependant renaît l’enfant hardi,
Inconditionnel des guerres naïves ;
N’en déplaise aux sentences consacrées,
Ton corps élancé est son temple sacré
Et le son de tes pas, son rythme latent !
Déserte, la rue reflète le désert,
Univers endormi où germent ces vers.
Toute ressemblance sème la magie
Et rompt pour quelque temps cette léthargie
Mais le temps, inexorable s’avance
Posément, il consume l’espérance
Silencieux, majestueux et inquiétant !